Culture kayak
"Conseils à l’usage des kayakistes légèrement sous pression en fin de semaine".
Le sous-titre résume parfaitement cette publication à mi-chemin entre le document technique, le pamphlet, le racontar, l’étude psycho-sociologique, et bien d’autres choses. Il s’agit vraiment de conseils : en effet le barbotage est une activité répandue chez les kayakistes d’eau vive et, au sec, c’est la principale source de commentaires réjouis.
Dans ce livre à l’humour ravageur, Stéphane Roux (vous savez, le co-fondateur des Caskaboulons, auteurs du guide Alpes-Dauphiné) détaille par le menu comment profiter au mieux de sa descente, c’est à dire comment avoir de quoi raconter sans être soi-même l’objet de la risée. Bref, il explore tout ce qui fait le fondement de la culture kayak (le choix des collègues, celui du parcours, la préparation, la descente, la navette, le camping, l’ordre de passage, la reco, la sécu, etc, etc).
Beau programme !
Et si on le lit au second degré, il n’est pas interdit d’y voir une tentative de définition des racines d’une vraie culture : solidarité, engagement, amour des espaces naturels, bref la culture profonde du kayak de haute rivière, du kayak tout simplement.
Au fait, il est probable que vous vous reconnaissiez dans l’une ou l’autre des situations décrites même si, par amitié, votre nom n’a pas été mentionné ; mais rien de grave, vous reconnaitrez aussi vos camarades de patauge.